« Les éolides » est un poème parnassien de Charles-Marie Leconte de Lisle (1818 – 1894) extrait des « Poèmes antiques ». Il est composé de vingt quatrains.
C’est ce poème qui,en 1875, inspira à César Franck (1822 – 1890) son poème symphonique du même nom (le quatrième de ses six poèmes symphoniques, genre descriptif alors très en vogue). Davantage qu’à la description pittoresque des filles d’Éole, il s’attache à restituer librement une atmosphère, au moyen de chromatismes et tonalités chaleureuses non dénuées de sensualité.
Voici un lien permettant de consulter un manuscrit de premier jet et qui nous montre la genèse de cette œuvre écrite lors d’un séjour chez des amis dans le Midi, pays de vent ; cette version sera ensuite orchestrée, pour être créée avec succès en 1877 à Paris par Édouard Colonne.