Le plus célèbre des ouvrages d’Hervé reste Mam’zelle Nitouche (1883), dont la partition est d’une qualité rare. La musique sait être bouffonne tout en gardant des allures classiques. Jouée en province, reprise régulièrement, Mam’zelle Nitouche est restée pendant longtemps l’opérette la plus populaire d’Hervé, même si en réalité, elle n’est pas la plus représentative de son art. Aujourd’hui, Mam’zelle Nitouche a pratiquement déserté les scènes françaises.
Mam’zelle Nitouche raconte l’histoire de Célestin, organiste de couvent sur le point de faire représenter en secret une opérette au théâtre de la ville (sous le pseudonyme de Floridor). L’une des jeunes pensionnaires du couvent, Denise, découvre la supercherie et ne rêve que de théâtre et de succès. Le futur mariage de Denise, arrangé en secret par la mère supérieure, semble contrarier ces projets. Mais l’action évoluera à travers le couvent, le théâtre, et une caserne de dragons permettant un grand nombre de péripéties et de situations cocasses.
1er Acte – Le couvent des Hirondelles
Denise et Chœur de femmes
N°2 A – Chœur des jeunes pensionnaires
N°2 B – Couplets mystiques
N°2 bis – Sortie
N°7 A – Chœur
N°7 B – Couplets du départ